Page:Desrosiers - Âmes et paysages, 1922.djvu/48

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— Cécile, je vous pardonne et… vous offre mon autre joue. Vous étiez si jolie que je n’ai pu m’empêcher…

— C’est vous qui me pardonnez maintenant ! J’avais pensé, au contraire, que vous aviez des excuses à me faire.

— On ne s’excuse pas d’avoir fait plaisir.

Elle l’avait enfin rejoint ! Et leurs yeux se cherchaient, ils se sentaient d’unisson, accordés pour toujours tandis qu’en eux montait la grande curiosité, la grande avidité de se voir et de s’aimer dans la suite émouvante des jours.