de son père qui vibrait autour de son reclusoir, elle manifeste en toute occasion sa volonté de garder le silence et d’être seule.
À partir de 1695, sa réclusion correspond aux règles sévères de l’histoire. À cette date, les mesures excessives sont abandonnées. Toutefois, quand Jeanne a refermé la porte sur elle-même, à la Congrégation, elle a fait ce geste pour jamais. Et avec toute la lucidité de son intelligence, la force de sa volonté, l’intensité de sa foi.
M. Séguenot ne lui a rien caché des exigences terribles de l’état qu’elle embrassait. Son premier biographe précise bien ce point. Il lui a dit :
Et ces enseignements ne font que répéter la leçon de l’ancien cérémonial et des anciennes pratiques. La réclusion était un enterrement avec ses lamentations funèbres et quelques-uns de ses rites.
Cependant, elle fut rarement hermétique dans le sens absolu du mot. Les esprits les plus sûrs introduisirent quelques légers adoucissements. Ainsi ce même M. Séguenot que nous avons vu parler à Jeanne avec tant de rigueur, lui impose le devoir