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Page:Desrosiers - Dans le nid d’aiglons, la colombe, 1963.djvu/139

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La meilleure part

Que savons-nous de précis sur la vie spirituelle de la recluse du Canada ? Des bribes, dirions-nous à première vue. Jeanne ne parlait pas d’elle-même. Son directeur et confesseur, M. Séguenot qui la dirigea jusqu’à la fin, n’a voulu faire aucune révélation. Il ne l’a pas obligée, comme celui de Marie de l’Incarnation, à prendre la plume pour révéler ses états d’âme. Au-dessus de sa tombe, ne luisent que de pâles lueurs. Il est tout de même possible de définir assez exactement sa spiritualité.

Son premier historien dira que « sa vie unie, identique, toujours la mesme, ressembloit plustost a léternité quau temps successifs », Bien plus, « elle ne consistoit quen la mesme observation dela solitude, du silence et de son règlement journalier ; secondement En la mesme observation de la pauvreté, mortification et humilité ; troisièmement En la mesme attention au travail aux aumosnes et à loraison, quatrièmement Enfin à la mesme dévotion au St-Sacrement, ala S/te Vierge at aux S/ts Anges ».