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Page:Desrosiers - La fin de la terre, 1931.djvu/112

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LA FIN DE LA TERRE

indispensables à l’existence individuelle et collective.

Soixante-cinq mille aérobus pouvant contenir chacun 6,000 passagers de cabines reposaient dans la plaine. Ces avions étaient formidables. Chaque navire de l’air ressemblait vaguement aux anciens paquebots. Dix ponts se superposaient les uns aux autres d’une longueur de quinze cents pieds sur une largeur de trois cents. Des ascenseurs assuraient les communications dans l’énorme bâtiment. Ce navire aérien n’avait pas de train d’atterrissage. Des hélices autogires le soulevaient verticalement sans secousse. Le capitaine était le maître à bord. En plein vol on pouvait relier ensemble deux, trois, quatre et jusqu’à huit et dix de ces avions afin de permettre ainsi à une agglomération plus considérable d’hommes de se sentir les coudes et de franchir avec moins d’angoisse l’espace presque insondable les séparant de la planète qui les attendait.