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Page:Desrosiers - La fin de la terre, 1931.djvu/16

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LA FIN DE LA TERRE

astres plus brillants encore que les étoiles, dans le firmament éternel où brille l’unique Soleil.

Le grain de sable a vieilli, le temps de sa jeunesse est passé, et comme toutes les planètes, la nôtre ne sera pas exempte de la mort et de l’époque glaciaire ; ceci se produira au cours des millénaires à venir. Donc rien à craindre pour le moment du froid sibérien qui envahirait le globe advenant cette époque.

D’abord cela ne viendra pas instantanément ; il faudra que les siècles s’ajoutent aux siècles ; que les millénaires vieillissent davantage notre globe pour qu’alors, décrépit comme un vieillard, plein de spasmes et de terreur, il s’ensevelisse dans la lointaine nuit des temps.

Dieu qui est éternel n’a pas créé le monde seulement pour un jour. Que peuvent être les millions d’années d’existence de la terre en regard de l’infini de l’éternité ? Le cataclysme mondial n’est pas pour aujourd’hui. La terre vieillit, c’est vrai, mais ses années sont peut-être formées de millions des nôtres ; elle ne serait octogénaire que lorsque