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Page:Desrosiers - La fin de la terre, 1931.djvu/19

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LA FIN DE LA TERRE
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portant avec elles un ferment de haine contre toute civilisation blanche.

Tôt ou tard, il faudra que la Russie s’ouvre et laisse entrer 200 ou 300 millions d’étrangers qui viendront s’ajouter au surplus de sa propre population. On se tassera au pays moscovite ; la culture se fera plus dense vers le nord ; les forêts abattues intelligemment, le blé suffira à peine à sustenter les hordes grandissantes.

L’Afrique verra sa partie méridionale jusqu’à l’équateur, habitée par la plus cosmopolite agglomération d’hommes.

Les deux Amériques déborderont ; pas une île des sept mers qui n’aura son compte.

Alors, alors que fera-t-on ?

Dans cinq siècles, l’homme aura fait beaucoup de progrès dans le domaine scientifique. Il aura sans doute, par la catalyse de l’eau, réussi à appliquer cet élément au fonctionnement des moteurs.

Il est à prévoir qu’un demi-millénaire suffira à épuiser la quasi totalité de la houille que notre sol contient présentement. Plus de houille, par conséquent plus d’essence minérale. C’est alors que le moteur catalytique se-