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Page:Desrosiers - La fin de la terre, 1931.djvu/35

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LA FIN DE LA TERRE
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n’avait été perçu indiquant des troubles intra-terrestres.

Hermann Stack rassuré remonta au laboratoire. Stinson y était.

Il avait entendu lui aussi le bruit inusité.

— Je crois, dit-il, que la destruction centrale de notre globe s’étend à la vieille formation laurentienne.

Stack reprit :

— La terre serait donc très près de sa fin ?

— Je le crois, j’en suis certain, répondit le docteur Stinson.

Il pouvait être alors trois heures du matin. Stack quitta le docteur et sortit sur l’esplanade du château.

La tempête était au comble de son courroux.

Dove Castle semblait un bloc de verre sur lequel venaient se briser la furie de l’ouragan et la colère du flot.

Stack projeta un faisceau intense de lumière sur le fleuve démonté. Des masses d’eau se soulevaient et volaient au-dessus des rocs de fonds asséchés par un vent d’une irrésistible violence. Rien n’eut pu résister à la force de l’ouragan. Un solide rideau d’air compri-