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Page:Desrosiers - La fin de la terre, 1931.djvu/43

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LA FIN DE LA TERRE
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Rutherford trouve de l’oxygène au cœur même d’un molécule d’azote.

Le logis et sa contexture intime s’explore de plus en plus ; l’homme fouille tous les recoins de son habitat. Il connaîtra tous les pays de la terre ; il connaît même les myriades de mondes qui pullulent au-delà des espaces interstellaires. Képler, Herschell, Le-Verrier et d’autres avaient scruté les immensités sidérales. L’homme parvient à transmettre la parole par sans fil d’un continent à l’autre.

Et ce n’est pas tout, regardez ce qu’ont fait nos savants, les hommes de notre temps qui ont presque tout trouvé, jusqu’au moyen de quitter la terre !

Leurs connaissances ajoutées à celles que les siècles passés nous ont léguées permettront aux hommes d’aujourd’hui de braver même une fin prématurée ; d’organiser la retraite de l’armée humaine devant l’escadron mobilisé de toutes les furies d’un globe belliqueux. Depuis des siècles, nous avions mâté notre planète ; nous l’avions encerclée d’un réseau de fer sur lequel couraient des bolides où les voyageurs s’entassaient, mais telle une