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Page:Desrosiers - La fin de la terre, 1931.djvu/83

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LA FIN DE LA TERRE
71

Stinson reprit :

— Il ne faut pas accuser Dieu, le maître de tout. Sans être fataliste je crois en la prédestination. Il a sans doute frappé la terre de la lèpre hideuse qui rongera les mondes au cours des millénaires, mais n’a-t-il pas permis à l’homme de prolonger son existence, de guérir presque toutes ses maladies ? C’est un signe que l’humanité ne doit pas finir avec la croûte qui la porte.

— J’ai un moyen, annonça Ohms, de faire parvenir l’humanité à destination en peu d’heures…

Les savants présents se regardèrent surpris.

Ohms continua :

— La matière humaine telle qu’elle nous apparaît est trop volumineuse pour être transportée à Mars en peu de temps, et la terre tient encore par je ne sais quel miracle, demain il sera peut-être trop tard.

J’ai trouvé le moyen de réduire les corps à leur forme atomique. L’esprit étant immaté-