serve d’importants détails là-dessus pour la seconde partie de cette lecture.
Il n’est pas plus permis à propos de l’esclavage qu’à propos de toute autre question de prendre pour base d’un système ou d’un argument la négation du plus simple bon sens ! Et voilà pourtant ce que font tous les jours les partisans et les défenseurs de cette institution réprouvée ! !
Nous ne voyons jamais parmi nous les horreurs qu’entraine forcément la séparation des familles, et l’expession pure et simple de cet acte odieux nous trouve souvent assez indifférents ! Entre parler seulement d’une chose affreuse et voir cette chose de ses yeux et la toucher de ses mains la différence est infinie ! Nous parlons tous très froidement de la guerre, mais si, après une grande bataille, nous parcourions les champs jonchés de morts et de blessés ; s’il nous était donné de prendre sur le fait l’expression de la souffrance, ou de la rage, ou du désespoir souvent, sur les figures inanimées des morts ; si nous entendions des milliers de blessés hurler sous l’étreinte de la douleur et se désespérer, sans soins et sans secours, sous les premiers embrassements de