discernement, ils doivent se roidir contre les immoralités publiques et flagrantes d’un système ! Et sur les questions de morale générale, religieuse ou sociale, le devoir d’un Clergé est non-seulement d’enseigner les hommes mais d’agir mieux qu’eux.
S’il est quelque chose d’incontestable, à mon avis, c’est que l’esclavage est à tous les points de vue la négation directe des deux grands principes que le christianisme a apportés dans le monde : lo l’égalité, devant Dieu, de tous les membres de la famille humaine ; 2o la charité, c’est-à-dire l’amour des autres substitué à l’amour de soi.
L’esclavage est la violation la plus absolue de ces deux principes fondamentaux de toute religion et de toute morale :
« Aimez le Seigneur votre Dieu de tout votre cœur et le prochain comme vous-même pour l’amour de Dieu :
« Traitez les hommes de la même manière que vous voudriez qu’ils vous traitassent. »
Eh bien ! est-ce que les différents Clergés des États-Unis pouvaient fermer les yeux sur les conséquences claires et palpa-