transmise par le Président au Sénat pour sa ratification sans qu’un membre du Sud ne posât la question :
« Le candidat a-t-il des opinions saines sur la question de l’esclavage ? »
Et le Sud criait toujours à l’oppression ! !
Veut-on des témoignages du Sud pour mettre à néant l’audacieux mensonge de l’oppression du Sud par le Nord ? Écoutons M. Stephens, le vice-président actuel des États confédérés ! C’est à la législature de la Géorgie qu’il s’adresse, le 14 novembre 1860. On y agitait la question de la sécession. M. Stephens se lève et dit :
« Résister au gouvernement, ou nous en séparer parce qu’un homme a été constitutionnellement élu Président nous met clairement dans le tort ! Nous sommes tous obligés de maintenir la constitution. Plusieurs d’entre nous ont solennellement juré de la défendre. Pouvons-nous alors pour cette seule raison qu’un homme a été porté à la présidence, et cela selon les formes voulues par la constitution, nous séparer du gouvernement sans briser