à cet effet. Voyant néanmoins ses amis ne vouloir rien entendre, il finit par céder au torrent et par se joindre à eux.
Le 21 mars 1861, dans une grande assemblée convoquée à Savannah pour entendre ses explications sur les décisions de la convention de Montgomery, il disait :
« L’état du nègre a été la cause immédiate de notre récente rupture. L’opinion des hommes d’état qui ont formé l’ancienne constitution [on venait d’adopter celle des états confédérés] était que l’esclavage de l’africain était contraire à la loi naturerelle, et qu’en principe, moralement, socialement et politiquement parlant, il était illégitime et condamnable…
« Or, Messieurs, ces idées étaient fondamentalement fausses, elles reposaient sur celle de l’égalité des races, et c’était une erreur…
« Notre nouveau gouvernement est fondé sur des principes essentiellement opposés. Il repose sur cette grande vérité que le noir n’est pas l’égal du blanc ; que l’esclavage est sa condition naturelle et normale ! Voilà la base fondamentale, la pierre angu-