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Page:Dessaulles - Lettres de Fadette, troisième série, 1916.djvu/119

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rité de reconnaître que nous sommes souvent inexcusables de n’être pas plus soigneux de notre langage et que certaines de nos négligences et de nos ignorances sont coupables.

N’est-ce pas révoltant ! Pendant que le sang canadien-français coule sur les champs de bataille anglais, les Anglais fanatiques empêchent les enfants de ces braves soldats d’apprendre le français dans leurs propres écoles.

Il n’y avait vraiment rien à faire qu’à résister : ce ne sera pas la première fois, ni la dernière !

Dans cette résistance, apportons aux Canadiens d’Ontario notre sympathie et notre conviction et qu’ils sentent que nous leur sommes étroitement unis ! Et la communion une fois établie produira des vibrations puissantes qui soulèveront les opinions larges et généreuses et feront tomber tous les obstacles.


XLIV

Dans un couvent


Passer de l’agitation du monde, du tourbillon de vos propres pensées, du bruit des allées et venues des autres qui vous donnent tant de fatigue quand vous êtes faible, à la vie d’un couvent si tranquille qu’on s’y entend respirer, voilà une aventure qui vous donne la sensation d’avoir été transportée dans un pays enchanté.