Page:Destutt de Tracy - Élémens d’idéologie, seconde partie.djvu/138

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preuve de mon assertion. Continuées et complétées, elles donneraient la clef de tous les langages. Telles qu’elles sont, elles sont un grand pas de plus dans la route suivie par Horne-Toocke. Car elles font pour les prépositions inséparables, ce qu’il n’a fait que pour les prépositions séparables. Mais, je le répète, je ne m’engage point sur les traces des étymologistes. Je me borne à invoquer leur témoignage à l’appui des vérités que me dévoile l’observation de la génération des idées. Je crois en avoir dit assez sur la nature, l’origine, et l’usage de l’important élément du discours, appellé bien ou mal préposition ; et je passe aux adverbes, autre dénomination qui a grand besoin, sinon d’être changée, du moins d’être expliquée et détérminée.

Paragraphe vi.

des adverbes.

mettant toujours à part les interjections, les adverbes forment la seconde espèce de la classe des mots invariables, et la première de celle des mots elliptiques, à moins toutefois que l’on ne veuille déjà regarder comme mots elliptiques, tous les verbes adjectifs ;