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Page:Destutt de Tracy - Élémens d’idéologie, seconde partie.djvu/223

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que Condillac le reconnait en cette qualité, comme existant dans le verbe être ; et que nous retrouvons en italien io fui stato, tandis que io sono stato stato n’y est pas. Cependant io fui étant l’équivalent de io sono stato, io fui stato,

est bien celui de io sono stato stato.

j’eus été est en effet le même tems que j’ai eu été ; ç’en est une seconde forme. Il dérive de je fus, comme j’ai eu été dérive de j’ai été ; il est avec lui dans le même rapport. Il a donc la même valeur passée que j’ai eu été, en y ajoutant la petite circonstance de ne pouvoir s’appliquer qu’à une époque finie, circonstance toujours peu importante, et qui devient tout-à-fait illusoire quand il s’agit d’un passé antérieur à un autre passé : car, par cela même, la période dont il parle, est nécessairement finie.

j’eus été, est donc complètement inutile et vuide de sens, à moins que ce ne fût j’ai eu été

que l’on préférât de proscrire, si l’on croyait devoir en garder un des deux. Je serais assez de cet avis. Quoiqu’il en soit, voilà sa valeur pleinement déterminée.

Après ces trois tems absolus, en voici trois autres d’une autre nature.

j’é