ce verbe unis à leur participe présent, lequel participe ne serait plus qu’un adjectif ordinaire, puisque la fonction d’exprimer l’existence ne lui appartiendrait pas.
Si les choses étaient ainsi, on n’aurait jamais méconnu la nature des verbes. Il n’y aurait ni confusion ni embarras dans leurs déclinaisons, ni doutes sur le nombre de leurs modes, ni incertitude sur la valeur de leurs tems. Or, les choses seraient ainsi, si le verbe simple avait été inventé le premier, et inventé complet. Mais ce n’est jamais par le simple, par les nuances fines, et par la vue d’un ensemble que les hommes commencent. C’est toujours par les masses, par leurs circonstances les plus frappantes, et sans appercevoir toutes leurs relations. De-là vient que leurs premiers essais ont toujours besoin, non-seulement d’être complétés, mais encore d’être rectifiés, et ralliés à une théorie qui se forme postérieurement.
Les verbes adjectifs ont été trouvés les premiers.
Ils sont nés tout naturellement les uns après les autres, des différens cris inarticulés, à mesure qu’on a imaginé de donner un sujet à chacun de ces cris. Puis on a fait subir tantôt aux uns, tantôt aux