Page:Destutt de Tracy - Élémens d’idéologie, seconde partie.djvu/389

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

de l’homme est dans celle des signes de ses idées, et sur-tout des signes permanens auxquels il confie le dépôt de ses pensées. C’est par ce vœu que je terminerai ce chapitre déjà trop long. Je ne parlerai ni des tachigraphies, ni des okigraphies, ni des différens chiffres conventionnels : ce sont là des méthodes pratiques fort utiles, soit pour abréger l’opération d’écrire, soit pour cacher la signification de ce qu’on a écrit ; mais elles ne jettent aucun jour sur la théorie des signes permanens. Je suis content si l’on trouve que j’ai bien rendu compte de cette théorie, et que j’ai bien expliqué ses rapports avec celle des signes fugitifs, dont les signes permanens sont une émanation, et dont ils sont en même tems la représentation.

Il ne nous reste plus qu’à voir quelles conséquences on peut tirer de tout ce qui précède, pour l’amélioration de nos langues