Page:Destutt de Tracy - Élémens d’idéologie, seconde partie.djvu/414

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en quoi consiste la métaphore, ni quelle est son origine.

Au reste, cette discussion m’entraîne à parler des langues, sous le rapport de la rhétorique ; et je ne m’étais engagé qu’à les considérer sous le point de vue logique.

Ce n’est effectivement que pour arriver à la meilleure déduction possible des idées, que j’ai composé ce traité de leur expression. Je n’y ajouterai donc plus rien. Je ne le terminerai même pas, suivant mon usage, par une conclusion, parce que ce chapitre consacré à la création d’une langue parfaite, et bien plus encore à l’amélioration de celles existantes, n’est vraiment autre chose que le tableau des conséquences qui résultent des principes précédemment établis. Je ne ferai même pas une récapitulation expresse de ces principes. L’extrait raisonné de tout l’ouvrage, que je joins ici, et qui lui sert de table analytique, en tiendra lieu. Je n’ai donc plus rien à dire sur l’expression de nos idées ; il me reste à parler de leur déduction. Ce sera l’objet de la troisième partie qui, j’espère, suivra de près celle-ci ; et en prouvant que je ne me suis trompé ni sur le mode de la formation de nos idées, ni sur