En conséquence elle commence par un morceau intitulé échelle de l’entendement
ou fil du labyrinthe, dans lequel il répète absolument les mêmes choses ; jusques-là tout va bien. Mais après cette espèce d’introduction, on trouve dans l’édition de Londres, les titres de quatorze ouvrages, dont les huit derniers ne présentent aucune trace de cette attention scrupuleuse à suivre la méthode prescrite, et qui parconséquent ne tiennent point à l’ensemble et doivent être regardés comme des morceaux détachés, de même que tous ceux qui sont rangés parmi ce que l’on appelle les opuscules du même auteur. On doit être d’autant plus étonné de trouver ceux-ci à la place où on les a mis, que dans la vie de l’auteur en anglais, les éditeurs eux-mêmes en parlant de cette quatrième partie, ne font mention que des six premiers de ces quatorze ouvrages. Il y a plus, ils nous ont donné un titre général de cette quatrième partie, dans lequel Bacon annonce qu’il va donner de mois en mois, les morceaux qui la composent, et ce titre général ne renferme que les titres particuliers de ces six premiers traités. Il est vrai qu’ils l’ont placé à la suite de la préface de la troisième partie ; comme si c’était le titre de