un autre vice déjà décelé par le catalogue des histoires à faire, qui se trouve à la fin des préliminaires de la troisième partie. Ce n’est point ainsi en prenant d’abord des sujets trop compliqués et mal déterminés, ou en fesant un sujet unique de mille choses qui n’ont entr’elles presque aucun rapport connu, ou moins encore en prétendant faire directement l’histoire complète d’une propriété commune à tous les êtres ; ce n’est point, dis-je, ainsi que l’on parviendra jamais à connaître la nature et à tirer des faits des résultats vrais. Ce sont encore là des fautes résultantes de l’abus des idées générales et des classifications arbitraires. On a pu être conduit à la dernière par l’exemple trompeur des mathématiques. On se sera persuadé que l’on pouvait créer une science sur chaque propriété générale comme sur l’étendue et la quantité ; mais il faut bien remarquer que dans l’algèbre et la géométrie, il ne s’agit que de considérations abstraites sur la quantité et l’étendue, et sur les propriétés de ces propriétés elles-mêmes, et point du tout de savoir si elles sont dans les êtres, jusqu’à quel degré elles y sont, pourquoi elles y sont, et comment on pourrait les y mettre ou les en ôter. Or c’est là uniquement ce que nous
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