Logique, et non pas encore ceux de toutes les autres sciences. Il suffit donc d’avoir posé des bases. Peut-être trouvera-t-on que celles-ci débrouillent déjà bien des idées qui ont fort embarrassé les physiciens, géomètres et métaphysiciens qui n’étaient pas idéologistes.
Après avoir rendu compte de notre existence intime, des différens modes de notre sensibilité, de la génération des perceptions qu’elle nous donne, de sa relation avec l’existence des autres êtres, et des principales conséquences de cette relation, en un mot, de la marche générale de notre esprit, il semble qu’il ne nous reste plus qu’à en tirer des conclusions pour la direction de notre intelligence. Cependant il y a encore un préliminaire nécessaire, dont nous devons nous occuper auparavant ; il faut parler des signes sensibles de nos idées ; car ce n’est qu’au moyen de ces signes