ment à celle de déduction, ou d’un premier fait à ses ultimes conséquences, et le chemin de l’un à l’autre est glissant et scabreux.
Que ferons-nous donc pour y marcher sans broncher ? et quels appuis nous offrent à cet effet les logiciens ? Examinons-les. Chercherons-nous des secours dans l’art syllogistique et dans la forme des raisonnemens ? Mais il est évident que le danger est dans le fonds, c’est-à-dire dans les idées, et non pas dans la forme, c’est-à-dire dans la manière de rapprocher ces idées les unes des autres. De plus, tout cet art syllogistique ne consiste toujours qu’à tirer une conséquence particulière d’une proposition plus générale. Mais cette proposition générale, qui nous assure de sa justesse ? Là, l’art nous abandonne. Il nous dit que c’est un axiome, que c’est un principe, et qu’il ne faut pas disputer des principes, qu’il faut s’en rapporter