et que la majeure et la conséquence sont égales et identiques. Au reste, j’aurais tant de critiques à faire de ce prétendu art syllogistique que j’oserai traiter sans ménagement d’illusoire, que je ne m’arrêterais pas à cette observation, si elle ne m’amenait à Condillac, à qui nous avons en très grande partie l’obligation de nous en avoir débarrassé. Lui en admettant ce dernier principe d’égalité et d’identité, a du moins rejeté l’autre, qui lui est opposé. Mais ce principe de la prétendue identité qu’il a conservé, qu’il a toujours exagéré de plus en plus, et qu’il a fini par pousser jusqu’à dire que le connu et l’inconnu sont une seule et même chose, me paraît l’avoir encore embarrassé, arrêté dans sa marche, et <être la cause que ses derniers écrits ne sont pas les meilleurs, du moins à mon avis[1]. Ce n’était effectivement faire là
- ↑ Les vrais titres de gloire de Condillac sont, suivant moi, ses Traités des Sensations, des Ani-