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L’AMOUR NE MEURT PAS

et plus belles ; les roses, plus parfumées ; le chant des oiseaux, plus agréable ; le murmure des ruisseaux plus doux ; les bruits tonitruants des torrents étaient légers à nos oreilles ; les orages de la vie semblaient une ondée réconfortante, et les vents impétueux, une brise rafraîchissante, parce que notre grand amour réciproque calmait les tempêtes, assourdissait les grondements du tonnerre, aplanissait les obstacles, adoucissait les amertumes. Notre amour toujours ardent embellissait tout, enchantait tout. Aussi avons-nous connu et goûté toutes les joies et tout le bonheur que l’amour le plus passionné, soutenu par l’amitié la plus franche et la plus sincère, peut donner aux époux fidèles.

La lune de miel commençait qui devait briller quarante et un ans, un mois et huit jours et ne s’éclipser que le 12 octobre 1929, à onze heures et quinze minutes du matin, à la mort de la plus aimable, de la plus douce des femmes et de la plus aimante, de la plus fidèle des épouses.