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STANCES AU SOLEIL


I


Soleil ! toi qui te plais à la voix des fontaines
Et panses la blessure ouverte des sillons,
Laisse la majesté nombreuse de ta traîne
Vêtir la solitude heureuse des vallons.

Que l’azur où tu vis règne encor sans partage,
Froissé par les sabots de tes fiers étalons,
Sur mon cœur, comme sur un fougueux paysage
Qu’anime la vigueur de l’ardente saison.