taine en 1816 de la garde nationale mobile, juge de paix en 1830, destitué en 1832, impliqué dans le procès d’avril ; il prit part en 1847 au mouvement des banquets réformistes. Il faisait partie, à l’Assemblée, du comité de l’agriculture et du crédit foncier. Tous ses votes ont été conformes à ceux de la Montagne. Les républicains démocrates l’avaient porté au nombre de leurs candidats.
SAINT-ROMME, élu à la Constituante par 127,422 voix, réélu le deuxième par 74,613. Né à Roybon en 1797. Avocat, rédacteur du Dauphinois et du Patriote des Alpes, défenseur des accusés d’avril. La révolution de février le trouva, dans l’arrondissement de Saint-Marcellin, occupé d’études et d’expériences agronomiques. Nommé alors procureur-général à la Cour d’appel de Grenoble, il donna sa démission pour ne pas cumuler ces fonctions avec celles de représentant. Membre du comité de l’intérieur, il a pris une part active aux discussions et présenté un grand nombre d’amendements. Il faisait partie de la réunion du Palais-National, avec laquelle il a constamment voté. Il était porté sur la liste des républicains démocrates.
JURA. — 7 représentants.
CORDIER (Joseph), élu à la Constituante par 58,808 voix, réélu le deuxième par 48,625 voix. Né à Orgelet en 1775. Ancien inspecteur divisionnaire des ponts et chaussées, membre du conseil général du Jura. Il fut nommé député en 1827, et depuis il a