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mais il donna bientôt sa démission. En 1832, il partit pour Bruxelles, où il fonda et dirigea avec succès l’Ecole centrale du Commerce et de l’Industrie. Il y était lors de la révolution de février. Il s’empressa de revenir en France, et M. Ledru-Rollin le nomma commissaire général des départements du Lot, de la Corrèze et du Cantal. À la Constituante, il était membre du comité de l’instruction publique. Il a voté contre les deux Chambres, contre la proposition Râteau, pour la mise en accusation du ministère du 20 décembre. Il appartenait à la réunion du Palais-National.

LAFON, élu le cinquième par 30,154 voix. Médecin républicain avant 1848. Après la révolution de février, il a été nommé commissaire du gouvernement provisoire par M. Ledru-Rollin. Il était porté sur la liste dès candidats démocrates-socialistes.

MURAT (Lucien), élu à la Constituante par 45,000 voix, réélu le premier par 36,258 voix, ainsi qu’à Paris le premier par 134,825 voix ; Il est né le 16 mai 1803 à Milan, sous le pavillon français. Second fils de Joachim Murat, qui devint roi de Naples en 1808, il passa sa jeunesse dans cette ville. En 1815, il se rendit en Autriche avec sa mère, et y séjourna jusqu’en 1825, époque à laquelle, étant allé en Espagne, il y fut retenu prisonnier. Il parvint ; toutefois, à recouvrer bientôt sa liberté, et s’embarqua pour les États-Unis. En 1831 il se maria ; mais la fortuné lui ayant été contraire, il se vit réduit, pour vivre honorablement, à fonder un pensionnat de demoiselles, dont sa femme prit la direction. Il revint en France après la révolution. À la Constituante, il était du comité des affaires étrangères. Il était membre du comité électoral de la rue de Poitiers. Il est dévoué à la politique du président de la république.

SAINT-PRIEST (de), élu à la Constituante par