Page:Deux journalistes - Biographie des 750 représentants à l’Assemblée législative, élus le 13 mai 1849.djvu/136

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
134

le crédit foncier. Il faisait partie de la réunion de la pue de Poitiers.

FALLOUX (Frédéric-Alfred-Pierre de), élu à la Constituante par 58,955 voix, réélu le septième par 76,775 voix. Né le 11 mai 1811 d’une famille légitimiste. Député en 1846, il se prononça en faveur du mandat impératif et vota constamment avec l'opposition légitimiste. Il était un des partisans les plus zélés de la liberté de l’enseignement. Catholique, fervent, il est auteur d’une Histoire de Louis XVI et de l'Histoire de saint Pie V. Ministre de l’instruction publique après l’élection du 10 décembre, il a pris une part active aux travaux de l’Assemblée. Il a été le rapporteur de la commission nommée par l'Assemblée pour la dissolution des ateliers nationaux. Il a vivement attaqué l’envoi projeté par le général Cavaignac de commissaires généraux dans les départements pour y éclairer l’opinion publique avant l’élection du président de la république. Il conserve son portefeuille dans le nouveau cabinet, et il y représente la nuance légitimiste de l’Assemblée.

FARRAN (Jean), élu à la Constituante par 116,169 voix, réélu le sixième par 77,939. Né en 1791. Colonel de la garde nationale, membre du conseil général, maire d’Angers, et député du centre gauche en 1837 ; il passa bientôt à la gauche et vota même quelquefois avec l’extrême gauche. Membre du comité des finances. Il a voté contre le droit au travail, pour les deux Chambres, pour la proposition Rateau-Lanjuinais et pour la suppression des clubs.

GAIN, élu le dixième par 52,739 voix. Substitut démissionnaire en 1850, à cause de ses opinions légitimistes ; il a défendu en 1832 les chouans devant la Cour d’assises de Maine-et-Loire.

GIRAUD (Augustin), élu le neuvième par 53,528