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française aux conférences qui devaient avoir lieu à Bruxelles pour la médiation des affaires d’Italie. Avant la révolution de février, il appartenait au parti conservateur.

LEFEBVRE-DUGROSSIEZ, élu à l’Assemblée législative le huitième par 76,212 voix. Il était porté sur la liste du parti modéré qui, dans ce département, n’est pas très sympathique à la forme républicaine.

MOREL-CORNET, élu à la Constituante par 105,835 voix, réélu le dixième par 63,022 voix. Né à Jumel le 10 août 1794. Ancien négociant, ancien adjoint au maire, propriétaire, membre du conseil municipal d’Amiens, vice-président de la chambre de commerce et président du tribunal de commerce de cette ville ; inspecteur du travail des enfants dans les manufactures. Il était, à l’Assemblée, membre du comité du commerce et de l’industrie. Il a voté pour les deux Chambres et contre le vote à la commune, pour la proposition Rateau-Lanjuinais, pour la suppression des clubs, pour l’ordre du jour en faveur du ministère dans la discussion sur les affaires d’Italie, et contre la proposition d’amnistie présentée dans la dernière séance de l’Assemblée nationale. Il a donné son approbation à toutes les mesures soutenues par la réunion de la rue de Poitiers.

PORION, élu à la Constituante par 136,677 voix, réélu le troisième par 86,421 voix. Né à Amiens le 1er  août 1805. Adjoint à la mairie d’Amiens, il fut, à la révolution de février 1848, nommé président de la commission municipale provisoire et enfin maire de cette ville. Il a voté contre la suppression de l’indemnité au commandant des gardes nationales de la Seine, et pour l’ordre du jour en faveur du ministère dans la discussion sur les affaires d’Italie. Il faisait partie de la réunion de la rue de Poitiers, et