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mai 1849. À la Constituante, il a voté contre le droit au travail, pour les deux Chambres, contre la diminution de l’impôt du sel, pour l’ensemble de la loi sur les clubs. Il a opté pour le département de la Somme.

FOURNIER (Louis), élu le huitième par 57,874 voix. Ancien négociant, membre de la chambre du commerce de Marseille. Il appartenait sous la dernière monarchie au parti conservateur.

LABOULIE (Gustave), élu à la Constituante par 33,051 voix, réélu le cinquième par 44,807 voix. Né en 1800 à Aix. Avocat remarquable, il consacra son talent à la défense des journaux légitimistes prévenus de délits de presse, et fut envoyé en 1834 à la Chambre des députés par la ville de Marseille. En 1848, il dut sa nomination à l’Assemblée constituante, au parti légitimiste, et il a presque constamment voté avec les membres de la réunion de la rue de Poitiers, pour le vote à la commune, contre l’amendement Grévy (question de la présidence), le crédit foncier, la suppression du remplacement militaire, la diminution de l’impôt du sel, et pour la suppression des clubs.

MERENTIÉ, élu le septième par 42,955 suffrages. Portefaix, membre du conseil municipal de Marseille. Il appartient au parti légitimiste, mais c’est, dit-on, un homme d’une opinion modérée. Il est très considéré de ses concitoyens.

PASCAL (Frédéric), élu le neuvième à la Constituante par 57,651 suffrages. C’est un banquier très riche qui a toujours été conservateur sous le règne de Louis-Philippe. Il a combattu tous les candidats du parti libéral dans les élections.

POUJOULAT, élu à la Constituante aux élections supplémentaires de juin 1848, réélu le sixième par 44,468 voix. Né en, 1802 à Marseille. Homme de let-