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dureté dans les replis deſdites levres ; ladite M. L… ne ſe plaignant au ſurplus que de ſentir aux endroits excoriés une légere cuiſſon en urinant. Après quoi leſdits P. M… & ſa femme ayant auſſi deſiré que nous viſitaſſions leurdit enfant, nous n’avons rien apperçû ſur tout ſon corps qui ne marquât une parfaite ſanté. Sur quoi ayant demandé à ladite L… à voir ſes mammelles, & ſi elle nourriſſoit ſon enfant, elle nous a dit qu’elle avoit commencé de l’alaiter, mais qu’ayant perdu ſon lait depuis quinze jours, elle avoit été obligée de l’abandonner à une autre nourrice ; & ſes mammelles nous ont paru flétries, mollaſſes, & hors d’état de pouvoir fournir du lait pour la nourriture d’un enfant. Tout ce que deſſus nous fait croire que l’écoulement du vagin que nous avons remarqué à ladite L… ne doit être, quant à préſent, ſoupçonné d’aucune virulence ; mais qu’il doit être ſeulement regardé comme un reſte du flux laiteux qui s’eſt fait par ſa matrice, quand ſon lait a ceſſé de ſe porter à ſes mammelles : les excoriations qui nous ont paru aux levres de ſa vulve, ne ſont que l’effet des impreſſions d’un lait aigri & dégénéré de ſa bonne conſtitution. En un mot, notre ſentiment eſt que le ſoupçon d’une virulence vénérienne ne pourroit avoir lieu, qu’au cas que cet écoulement ſe rendît rebelle aux remedes les plus communs, comme ſont le régime hume-