Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/142

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sant ses bras ; l’attitude habituelle qui précédait ses harangues.

Ivan daignait s’expliquer.

— Pensez-vous qu’un louis soit de quelqu’influence pour la parfaite exécution d’un ordre ? insinua-t-il.

— J’en suis sûre.

— Prenez ces pièces. Vous allez vous-même porter ces lettres à leurs adresses, vous stimulerez le zèle des concierges avec votre or. Ils vous jureront de la remettre personnellement. Est-ce bien juste ?

— Parfaitement juste.

— Arthur, par conséquent, lira l’une de ces lettres avant ce soir, et, comme il ne lui sera pas difficile de se disculper, il viendra ici. Vous le recevrez, je ne serai pas là pour vous gêner, quoique vous disiez sur votre incarcération, vous n’êtes pas prisonnière, je veille sur vous simplement, et vous partirez avec lui si bon vous semble.