Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/150

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L’imagination fertile du petit Guano assembla : Trouville et Majesté.

La nuit désignée, les portes de l’hôtel de l’avenue Mousquet s’ouvrirent à deux battants pour laisser entrer les voitures qui apportaient les aspirantes et les foulantes.

On les faisait entrer dans les salons d’attente avant de leur livrer les salles de réception.

Titine surveillait les entrées, réclamait le mot de passe, se multipliait pour être partout à la fois.

Beaucoup arrivaient costumés, d’autres, ne voulant pas éveiller de commentaires apportaient avec eux leur travestissement et se déguisaient dans les chambres mises à leur disposition.

L’entrée à sensation fut celle d’Ivan Boïard qui s’était payé la fantaisie de venir à pied, dans un costume de frère ignorantin. Titine s’offensait d’un tel aplomb.

Le Russe, qui avait longtemps cherché quel