Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/153

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Une sonnerie de clochettes prévint les assistants de l’ouverture de la fête. Les salles de réception furent envahies.

L’éclairage, le chef-d’œuvre de Bock, était particulièrement réussi.

Dans les angles, des phallophores ; au centre des plafonds, des bouquets suspendus de genitoires lumineux.

Au dessous, s’extasiant devant cette ingéniosité bestiale, des chartreux, des cordeliers, des génovéfains, des trappistes, des dominicains et de jeunes imberbes travestis en paysannes, en carmélites, béguignes, sœurs de charité, etc., etc.

Titine en jeune abbé, avec un surplis blanc, repoussait les groupes pour dégager le milieu du salon, et caressait le menton des nonnes, des jeunes paysannes, ce qui suscitait les rires des vieux satyres.

Derrière Titine suivait le cortège.

Les employés de Palouff, en enfants de chœur,