Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/177

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pour découvrir votre retraite. Ils veulent vous supprimer.

Alice se leva pâle de saisissement.

Le Russe jubilait de sa malice.

— Vous ne les laisserez pas faire, j’imagine ?

— Je viens pour en causer.

La jeune fille reprit place sur sa chaise, les regards braqués sur Ivan.

— Nous ne mettrons pas la maison en état de défense. Vous partirez où vous voudrez…

— Emmenez-moi avec vous, interrompit Alice.

— Impossible…, vous partirez où vous voudrez, hors de Paris, je vous fournirai l’argent nécessaire. Calculez donc ce qu’il vous faut et séparons-nous, il le faut pour notre repos à tous deux.

— Où voulez-vous que j’aille ? demanda Alice, en province, à l’étranger ; qu’y ferais-je toute seule ?