Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/191

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

et l’intéressé d’un grand bazar de nouveautés, lequel devait son poste à ses complaisances pour Plumberger.

Ces lâches, qui avaient des places largement rétribuées, des positions stables et solidement acquises, ces misérables à l’âme de boue laissaient Plumberger payer leur logement et leur train de vie avec autant de désinvolture et de laisser-aller que la comédienne qui ne se respecte plus.

Et ces hommes étaient reçus partout, ils étaient estimés, jalousés, admirés, des mères les souhaitaient pour leurs filles.

Les pères les donnaient en exemple à leurs fils !

On entendait sur leur passage des papas-prudhommes s’écrier :

— Vois, mon fils, à quelle situation on arrive par le travail !

Assez de dégoûts et d’écœurements.

Plumberger ne raffinait pas son vice comme Boïard.