ses commis celles dont les dessous lui paraissaient douteux, comment admettre qu’il se fût livré à des caresses salissantes, à un vice qui laisse à ceux qui s’y livrent une flétrissure indélébile ?
Lui Palouff, qui soignait son corps plus qu’une hétaïre grecque, qui commandait ses chaussettes à Londres, ses padjamas de foulards à Bombay, qui dépensait 10,000 francs par an de cosmétiques, de savons fins, d’eaux de senteurs ?
Lui, qui exprimait devant le premier venu son dégoût de la femme avec un cynisme d’homme délicat, d’homme qui aurait conservé intacte sa robe d’hermine ?
Il leur reprochait de ne pas atténuer l’odeur de leurs aisselles, de changer trop rarement de corsets, de négliger l’usage de la cuvette oblongue. Il dévoilait les secrets plastiques de ses clientes avec une originalité mordante.
« Si je ne lui fourrais pas, disait-il de l’une,