Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/202

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du pays des truffes ; une romancière qui, même par le scandale, veut parvenir à la célébrité comme ces friands tubercules qu’elle doit avoir contribué à mettre au jour.

C’est une fleur fanée, une enfant pâle, fluette, sans jeunesse.

Un petit visage contrarié, avec un nez songeur, des cheveux coupés court ; une frimousse de gamin vicieux.

Vêtue constamment d’un rouge peignoir, elle se tient d’habitude dans une chambre tendue de noir, au milieu de laquelle est un grand lit drapé de noir et dont le fond parsemé d’étoiles blanches rappelle à s’y méprendre les draperies des pompes funèbres.

Un chat noir aussi, au regard méphistophélique, se joue dans la traîne ponceau de son peignoir.

Ainsi, elle ressemble à un enfant de chœur, avant ou après la messe.