Cette page a été validée par deux contributeurs.
CHAPITRE XII
Le Mari d’Alice !
S’il y a, dans la vie, des bouffonneries sinistres, il y a aussi des austérités grotesques. Avant de s’endurcir dans son égoïsme de brute, l’âme humaine obéit au moins une fois à une poussée inéluctable, à un excelsior magique ; et l’on voit des individus qui grouillaient dans la fange du vice, donner des preuves stupéfiantes d’une vertu excelsiorisée.
Boïard obéissait à sa poussée : il ne voulait se séparer d’Alice sans lui avoir assuré une situation