Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/210

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qu’il voyait et qui pourraient bien la prendre, à commencer par son domestique, le commis de son chemisier, le second de son cordonnier, l’associé de son tailleur, son chapelier, le fils de son portier, un garçon très chic qui était inspecteur dans un théâtre.

Il les interrogea tous, les tâtant avec adresse, les obligeant à chiffrer leurs prétentions.

Tous montraient trop d’exigence : ils ne voulaient plus rien faire après leur mariage. Et son domestique, le garçon de café, se réclamait de sa noblesse !

Boïard en fut écœuré. Il devenait d’une pudibonderie de fille de joie confite en dévotion.

Le hasard qui fait si bien les choses et qui en arrange beaucoup d’autres s’avança vers lui dans sa chasse au mari sous les traits d’un jeune campagnard.

Un de ces types rêvés par les vaudevillistes. Un paysan du Palais-Royal.