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Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/228

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Boïard, la terreur de la coterie, vit retiré dans sa folie. Entouré de ses domestiques, il organise des processions chantantes qui se terminent infailliblement par un coup de revolver ; le meurtre d’une poupée habillée en religieuse qui représente Arthur.

Le plus bel exploit de la vie d’Ivan.

D’autres fois, il reste des heures entières en contemplation devant la canne des victimes, éclatant de son rire de faune et dansant, devant ce fragile monument, la polka du scalp.

Le garçon de café, le noble ruiné par les révolutions, se meurt d’épuisement dans une maison de santé.

Plumberger entretient toujours ses six ménages et continue à embêter ses confrères par la supposition de la femme assassinée.

On a supprimé les grandes fêtes. Chacun se livre à son vice en petit comité, entre rasta-