Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/40

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pèrent les scrupules de la Cécile du prince. Sans que Bébé soupçonnât le piège, Cécile se montra sous un jour plus charmant ; il joua la passion la plus sincère, tira de nombreuses et fortes carottes à son amant, les dernières ; et, ayant de longue main préparé sa rupture, en ne laissant derrière lui aucun des objets de prix que sa main pouvait atteindre, Arthur, sans tambour ni trompette, quitta le prince dévalisé.

L’Altesse pensa mourir de douleur, sa Cécile lui tenait au cœur ; mais quand il s’aperçut que sa ravissante maîtresse le volait, qu’elle s’était jouée de lui dans le but de lui tirer de l’argent, il se calma, reprit un jeune homme blond qu’il baptisa Bettina, parce qu’il obtint de lui les prémices de sa jeunesse, et partit avec elle à Nice.

Nul ne surpassait Ivan, dans les raffinements qu’il apportait dans la pratique de ses vices. Il considérait comme une victoire chacune de ses maîtresses masculines. Le détail suivant peut