Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/44

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des extases séraphiques. Il admirait son espagnole beauté, son regard savourait chacune des perfections corporelles de l’ex-Cécile.

Il se promit d’idéales voluptés. Il lui jura un amour éternel, une entière condescendance à ses volontés, et lui fit promettre par serment de ne jamais le tromper avec un autre.

Alors, ils échangèrent des gages de leur passion, ils se forgèrent des noms d’oiseaux. L’immonde juif prit le nom de Bob, et gratifia la belle Arthur du tendre sobriquet de Clapotis. L’imaginative extra-décadente de Bob avait sans effort enfanté Clapotis.

Alors, Bob découvrit de plus en plus sa passion, il écrivit des lettres tendres, chastes et poétiques, et ce fut de folles promenades aux sentiers des bois, des parties de plaisirs dans les champs de banlieue, et l’obsession permanente pour Clapotis que sa profession d’homme-femme n’intéressait qu’au point de vue rapport.