Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/49

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Ivan Boïard eut peur, il loua une maison vers Chatou, transporta lui-même Clapotis avec les précautions usitées pour les porcelaines fragiles, l’entoura de soins et de personnes dévouées, l’abandonna jusqu’au rétablissement prochain pour revenir prostituer ses lèvres impudiques à son domestique, le garçon de café de bonne famille que l’amour nouveau de son maître avait dépossédé de ses droits.

Trois mois suffirent à peine au mignon Clapotis pour se remettre des émotions que sa lune de miel avec Bob occasionnait.

Bob envoyait souvent le Berlinois à Chatou prendre de ses nouvelles. Clapotis faisait des demandes de femme malade qui a des envies, le Berlinois transmettait fidèlement à son patron les petites volontés de la chérie, et Bob s’exécutait de bonne grâce.

Il demanda un canot et l’obtint — pas pour ramer, il n’en avait pas la force — pour se faire