Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/55

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avec moi, mon ange, mais ne vois plus cette grosse femme, je t’en prie, positivement, elle est affreuse, elle me dégoûte.

— Donne-m’en une plus belle, mignon ?

Le prince s’offusqua de la liberté de ce propos. Mais Bettina insistait.

— Je ne resterai avec toi, chéri, que si je prends une maîtresse, voilà.

— Soit ! décida le prince, mais pas la grosse femme dégoûtante ?

Il ne pouvait supporter le souvenir du colosse aux chairs molles qu’il avait entrevu le matin. On fit la paix. Le prince s’engagea dans de nouvelles promesses de dépenses. Bettina prendrait une maîtresse qui logerait avec le prince et lui, et que le prince choisirait minutieusement.

Bettina s’amusait de la fantaisie et des scrupules du prince, il accepta.

Aussitôt, l’Altesse se mit en campagne et fut