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Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/88

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portes qui y donnaient accès, ferma les persiennes, assombrit les appartements dévastés.

Il se livrait sans contrainte aux instincts de sa race, possédé du génie de la destruction, et fonctionnait sur la fortune du comte comme une machine d’épuisement.

Clapotis l’excitait à la curée, il voulait un hôtel pour vivre de ses rentes. La ruine rapide du comte pouvait seule l’aider à réaliser son dessein.

Le nouvel amant de la dame aux gardénias avait un défaut avec lequel il fallait compter. Ce défaut, c’était l’inconstance : il aimait le changement. Prudence comprit le danger.

L’existence casanière du comte pouvait devenir nuisible aux intérêts d’Arthur.

Le Prussien s’imagina de lui créer des distractions spéciales, il ne marchanda pas son dévouement. Pour parvenir à ce résultat, un homme allait être très utile, cet homme, c’était Titine, surnommé le Petit Guano.