Page:Devaux - Les Fellatores, mœurs de la décadence, 1888.djvu/97

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le piano. Luttérani debout, ne sachant que penser, et Prudence se précipitant résolument à la tête d’Ivan. La lutte fut courte, le gérant, les garçons accoururent, se jetèrent sur Bob pour le maîtriser et le continrent. On l’entendait hurler de rage entre les garçons et crier :

— Sale fille ! raccrocheuse ! je te tuerai !

La présence d’esprit de Prudence sauva cette fois Clapotis d’une vilaine affaire, et Luttérani renonça pour toujours à conduire sa belle au cabaret.

Il se contenta des plaisirs que lui procurait Prudence, des five o’clock teas de Titine et des réunions nocturnes avec le personnel des maisons Bock et Palouff.

Une grave occupation exigea toutes les ressources de son imagination. Il s’agissait des costumes à prendre pour la fête fameuse de l’avenue Mousquet.

On en parla beaucoup la veille, on en parla