Page:Devoirs des parens et des maistres, pour l'Education Chrestienne des Enfans, 1704.pdf/111

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LXX X V I.

Jlicu eft le Pere de chaque Enfant.

Ar l’E.firt Jésus a vou u par cette condui* le 3c par celle répotfe apprendre aux Peres & aux Meres, 3c aux enfans puaeuis veritez importante* , qui doivent cftrc le fondement de ■Jcar conduire, & donc ifs ne fçauroient s’écarter, (ans manquer à cc qui s doivent a Dieu.** II eft vinble que la première vérité dont il a vou’u <€ -*-4Xio*iQftruire,& qui rft le fondement de toutcsle$<c autres,e|t qu’un enfant ne (c doit pas eôfîdérer <c comme n’ayanc qu’un Pere & une Mere, mais <c qu’il doit efhe pertuadé qu’entre ceux que la** nature luya donnei, n en a encore un autre i<c qui il appartient beaucoup p’us qui ceux qu’il<e a fur ’a terre. Cela cft vray généralement de <c tous les enfans ; parce que lesdoitsque Dieu f< à lur eux en qualité de Créateur, les doivent0 rendre bien pins dépendant de luy , qu’iistu** font de leurs Peres & de leurs Meie* de a ter-<r re . & qu’ils doivent même en q nalité de créa-r€ turcs , le regarder non feulement comme leur <c Maiûrc , mais aufli comme leur Pere, félon** qu’il cft dit : N’tjf cfp-it fojr qut tft vofirt Ptrt •qui vjus 4 po([eÀet qui Vfius * faits, q* qui vexstc a crctt. ? Mais la vérité en paruit d’une manièretc plus vive & pus cc airccdans touj les BapciCez.** Car ayant efte reçut par le Baptême au nombre <c des entans de Dieu , cetteadoprion divine doit u fans doute prévaloir infiniment à cous les droits** de la nature.

LXX XVI I.

Iusqu’oïi va l’autorité des Parent fur lettre enfans. C’eft à Dieu i ébftofir du choix

& de Cetai ou ils doivent vivre. féconde vérité, qui efluncfu’te de la première, ç*cft que ks Peres & les V-rc