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Page:Dick, Caron - Légendes et Revenants, 1918.djvu/115

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homonymes de l’Île de la Tortue leur terrifiante renommée. Ce ne sont point des villes qu’ils convoitent, ni des bâtiments de guerre qu’ils attaquent. Non : fi de ces émotions violentes et de ces périlleuses entreprises !

Leur objectif est tout autre.

C’est à la jeunesse, à l’inexpérience, à l’illusion candide et à l’innocence naïve qu’ils en veulent — bien sûrs qu’il n’y a là que fleurs et parfums, bons baisers et doux propos d’amour à moissonner.

Ils n’ont pour armes ni sabres, ni mousquets, ni haches d’abordage, ni tonnantes couleuvrines, — mais bien une jolie cargaison de paroles mielleuses, un assortiment complet de compliments clichés, des romances plus ten-